A lire : Voyages en Amérique du Nord, d'Antony Shugaar, Catherine Donzel et Marc Walter

En Transcanadien, par la route 66 ou sur les voies de l’Union Pacific Railroad, les ‘Voyages en Amérique du Nord’ rassemblés ici ont un charme fou. C’est tout l’American dream qui s’y déroule, un territoire où tous les espoirs semblent permis, un sol que des écrivains majeurs ont foulé. Les phrases de Kerouac, Fitzgerald ou London en témoignent, richesses littéraires d’une terre d’inspiration. Tout comme l'art : voir le beau livre L’Art des États-Unis de Michel Butor ...Mais ce sont surtout les photos et les cartes, tous ces vestiges du début du XXe siècle, qui nourrissent un précieux document et une source d’informations généreuse.

Les photochromes aux teintes presque surréalistes, les fac-similés de menus ou de dépliants publicitaires disséminés dans l’ouvrage et les reproductions de journaux accentuent le réalisme de ce voyage dans le temps, de ce retour aux sources de l’Amérique. Bien sûr il y a plus que de la nostalgie dans cette masse d’archives. On y trouve le témoignage vivant de la conquête des grands espaces, les fondations d’une nation florissante. Et derrière cette émulation, cet engouement pour la modernisation, les racines d’un expressionnisme dévorant se devinent, plus sournoises que les sourires des vacanciers en goguette.

On découvre surtout un pays qui déjà relègue ses trésors à l’état de réserves naturelles et ses Indiens aux souvenirs de guerres fratricides, à des images d’Epinal. Mais il ne faut pas se méprendre, ces ‘Voyages en Amérique du Nord’ ne sont pas là pour glorifier une politique gouvernementale. Ils témoignent de grandes aventures humaines et d’une formidable diversité écologique.

 

 

Voyages en Amérique du Nord, d'Antony Shugaar, Catherine Donzel et Marc Walter,  Editeur : Le Chêne, 2008

Plages festives du monde - 2

De Rio à Sydney, des Pays-Bas à Ibiza, c’est le moment de célébrer les vacances.

Benirras Beach, Espagne
SI les VIP choisissent nettement la plage Las Salinas, à Ibiza, les plus roots préfèrent la tranquilité de la Cala Benirras. Dans le nord de l’île blanche, encore sauvage, les hippies se retrouvent pour des séances de percussions autour du feu. Chaque dimanche, au s’y se retrouvent au coucher du soleil, pour une soirée relax à laquelle n’importe qui peut s’inviter. Les nuits de pleine lune, par contre, ambiance garantie.

Hvar, Croatie
A fuir si l’on n’aime pas les spots touristiques. Dans les îles de Dalmatie, en Croatie, l’île de Hvar fait figure de paradis balnéaire pour Européens tous les étés. Une véritable Côte d’azur croate, célèbre pour les petites îles Pakleni. C’est à Hvar que se trouve aussi le Carpe Diem club, connu pour organiser les meilleures fêtes de plages d’Europe.

Bloemendaal, Pays-Bas
Amsterdam a beau être une ville du nord, elle souffre de la chaleur en été. Les jeunes fuient alors la ville pour se rendre à Bloemendaal aan Zee, un petit village côtier à vingt minutes de la capitale. Le jour, la plage y est tranquille, mais la nuit, Bloemendaal devient « l’Ibiza des Pays-Bas ». Les bars et clubs de la plage balancent au rythme de la house ou du disco, comme au BLM 9. Les fêtes du dimanche sont réputées pour être le meilleur moyen d’échapper au stress urbain, le temps d’une nuit.

Goa, Inde
Un monde étrange : c'est la sensation que nous procure un séjour en Inde, lieu de rencontre entre Orient et Occident. Une ancienne colonie portugaise connue pour ses plages de rêve, Goa s’est muté dans les années 60 en paradis pour hippies, avant de devenir un joyeux bazar dans les années 80, lieu de naissance de la trance goa. Aujourd’hui, c’est toujours un lieu de pèlerinage festif, l’endroit branché où passer un été lost in space.

 

Plages festives du monde - 1

Elles ont les couleurs de la mer, du ciel et du soleil. Mais projettent aussi une formidable joie de vivre : les fêtes de plages sont devenues un grand classique dans le monde entier.

Bondi Beach, Australie
Surfeurs blonds, midinettes bronzées, touristes ou Australiens de Sydney se partagent le sable d’une des plus plages les plus connues d’Australie. En été comme en hiver, Bondi Beach est toujours fréquentée et populaire : le quartier des alentours respire une ambiance de vacances, la plage est belle ainsi que les côtes voisines, et les nombreux événements qui s’y déroulent font qu’à Bondi Beach, la fête est très souvent de rigueur.

Baltic Beach Party, Lituanie
Plus de 40 000 fêtards : une foule monstre pour cette grande fête sur la Baltique, à Liepaja, en Lituanie. A la fin du mois de juillet, cette plage de sable blanc subit une fête folle de deux jours, avec concerts, matchs de foot, défilés et concours de bikinis. Ici, pas de house ou d’électro à la Ibiza, mais du pur rock, même si la fête attire plus les surfeurs que les touristes du dimanche.

Choroni, Venezuela
Playa grande : l’eau à 30°, le sable fin, les palmiers et le soleil. Un décor de carte postale dans cet ancien petit village colonial de Venezuela, devenu le rendez-vous des habitants de Caracas chaque week-end. Au rythme des percussions, on s’abandonne à la chaleur du soir et aux verres de guarapita, l’alcool de fruits exotiques de la région. Une vraie fête locale et régulière, dans des paysages de rêve, qui font de Choroni the place to be.  

Haad Rin, Thaïlande
On ne la présente plus, la Full moon party de Thaïlande, sur l’île Ko Pha Ngan (à côté de l’île de Kah Pu et son Koh Jum Lodge). A chaque pleine lune, les jeunes touristes sont des milliers à se réunir pour rendre hommage à notre satellite à coups de cocktails. Mais sur la plage de Haad Rin, c’est pratiquement la fête tous les soirs : les bars disposent des tapis et servent des seaux de boissons alcoolisées. Un paradis plus routard que BCBG, à condition de respecter la plage et de veiller à ne pas prendre de drogues, la Thaïlande a une législation très sévère sur la question.

Visite du Laos : le charme d'un pays tranquille

Le "pays au million d'éléphants" peine à se faire une place à côté de ses voisins touristiques prestigieux. La destination reste peu fréquentée. On découvre pourtant un pays attachant, aux coutûmes et traditions encore bien conservées.
La ville historique de Luang Prabang mérite à elle seule un voyage au Laos. La nature sauvage et la magie du Mékong sont d'autres arguments qui plaident en faveur d'une escapade en pays lao.

Pratique

• Vol sec en septembre à partir de 888 euros.
• Formalités : Visa obligatoire. Validité 30 jours
• Temps de vol de Paris : environ 13 heures pour Paris-Vientiane
• Décalage horaire : +5h l'été  +6h l'hiver
• Langue : Langue officielle, le lao. Les anciens parlent français.
• Monnaie : Le Kip
• Santé et sécurité :Quelques problèmes localisés de sécurité. France Diplomatie
• Superficie : 236 804 km²
• Population : 5 780 000 hab

Les plus

• Un passé glorieux
• Une nature sauvage et généreuse
• Un pays d'aventure
• Le charme d'un pays tranquille
• Un pays encore préservé du tourisme de masse

Les moins

• Voyage onéreux
• Problèmes de sécurité

Climat : Quand partir ?

La meilleure saison pour voyager au Laos est celle qui s’étale des mois de novembre à février, c'est-à-dire la saison sèche. La saison des pluies rend les routes difficilement pratiquables dans certaines régions.

Météo

Dim 29 Aoû 2010
Vientiane, Laos

Jour / Nuit

Max: 28°C   Min: 24°C

A voir / A faire :

Les paysages
Les décorts naturels de toute beauté se succèdent du sud au nord du pays. Le Laos est un pays montagneux traversé par l’un des plus grands fleuves du monde, le Mékong. Les opportunités de trecking et autres activités sportives sont nombreuses.

Un trésor : Luang Prabang
Luang Prabang, dans la région nord du pays, constitue le second pôle culturel du pays (après Vientiane, la capitale). Inscrite au patrimoine mondial de l’humanité, la ville possède un riche passé. Les amateurs d'architecture seront ravis par la beauté à la fois simple et sophistiquée des temples.

 

 

 

Découvrir Madagascar - fin

Mer émeraude

La mer émeraude se trouve à quelques encablures de Diégo-Suarez. Le voyageur pourra s’y rendre grace à une embarcation négociée auprès d'un pêcheur au village de Ramena. En mauvaise saison, la balade peut être dangereuse mais le spectacle est hors du commun. Même les plus blasés seront bluffés par la couleur presque irréelle de la mer.

Les amateurs de plongée sous-marine mais également les gourmands seront comblés. Sur des plages désertes et paradisiaques, votre repas, pêché sur place, grille tranquillement sur un feu de bois. Fraîcheur et saveurs assurées. Cet endroit réveille le Robinson Crusoe qui sommeille en chacun de nous.

 

Les trois baies

Les 3 baies sont accessibles après 1 km de marche depuis Ramena. La première d’entre elles, la baie des Dunes, est déserte et magique. Un peu plus loin, la baie des Sakalava est encore plus impressionnante.  Puis enfin, on découvre la baie des pigeons. Ces belles étendues de sable bordées d’une végétation très variée étaient encore interdites il y a peu (anciennement une zone militaire). Elles restent méconnues et peu fréquentées.

Une incroyable mer d’huile couleur émeraude s’offre également aux visiteurs pour des baignades sans danger. L’endroit est idéal pour pêcher la langouste. Souhaitons simplement que ce cadre naturel d’une beauté saisissante ne soit pas un jour exploité par les grands noms du tourisme de masse. Le gouvernement a, à ce jour, refusé tout projet de construction le long de ces baies.

 

Ramena

Ramena est un agréable petit village de pêcheurs, à deux pas d’Antsiranana (Diégo-Suarez) accessible par une route qui longe la baie où trône fièrement le pain de sucre. Il est l'occasion de faire une halte pour admirer ce panorama extraordinaire. Ramena possède une jolie plage. Le village est charmant, propice au repos.

Plusieurs choix s’offre aux voyageurs : profiter de la sérénité du village en laissant le temps s'écouler, prendre la mer et découvrir un décor époustouflant ou longer la côte vers les 3 baies. Quitter cette région est difficile, elle dipose de tous les atouts pour couler des jours heureux.